L'utilisation de la magie

Pour bien comprendre comment s’utilise la magie, il faut d’abord savoir deux choses : la magie réagi à la volonté, et elle possède une forme de mémoire. Elle peut être utilisée sans ou avec des mots.

Comment fonctionne la magie sans mots, la magie de pensée et de volonté :
La magie sans mots, ou magie de pensée et d’imagination consiste en fait à une réaction des particules de magie face à notre volonté. Pour l’utiliser, différents points clés sont à réaliser.
Tout d’abord, il faut avoir conscience des particules de magie qui sont en nous, ce qui peut se faire à travers divers exercices tels la méditation ou encore d’autres activités physiques. En prenant conscience de son corps, on prend en autre conscience de la présence de la magie, et plus exactement de son flux à travers nous.
A noter que la prise de conscience des flux de son corps est la base de toute magie, mais est relativement limitée. Les mages et autres grands sorciers, pour utiliser des sorts dévastateurs, doivent traverser une grande phase d’entraînement leur permettant en plus d’utiliser la magie qui les entoure, celle de la nature, ou des autres.
Une fois que l’on peut ressentir ces flux qui nous traversent, il faut apprendre à les maîtriser, les diriger et les extérioriser. En effet, un sort de combat nécessite généralement de concentrer la magie devant ses mains, où jusqu’à l’extérieur de ces dernières. Suite de quoi, il faut donner à ces particules de magie élémentaires une forme.
C’est là que la volonté, la pensée entre en compte. En effet, la magie peut être considérée comme un fluide, qui quand on en a conscience se met à réagir à notre volonté. Ainsi, une fois notre flux de magie canalisé, en visualisant une forme dans sa tête, on peut la faire apparaître dans la réalité en la nourrissant de magie. Evidement, les formes les plus simples, telle une sphère, sont les plus faciles à créer, mais des formes plus complexes, telle un dragon possède des caractéristiques spéciales les rendant plus puissantes.
Attention, dans le cas expliqué ci-dessus, la magie que l’on fait apparaître est dans son état de base, simplement sous forme d’énergie, et sous cette forme elle peut facilement être contrée voir absorbée par un mage quelque peu expérimenté. Et surtout elle ne possède pas réellement de puissance destructrice ni aucune autre capacité, elle n’est qu’énergie (évidement une très forte dose d’énergie peut blesser voir tuer, ou à l’inverse redonner des forces, mais l’efficacité est faible par rapport à l’énergie à déployer). Il faut donc matérialiser en quelque sorte cette énergie magique.
Par matérialiser je veux dire qu’il faut lui donner des caractéristiques et/ou un élément.
Le don de caractéristique se fait complètement par la pensée : par exemple si on créé un mur d’énergie devant soi pour se défendre, il faut penser de façon claire que ce mur a été bâti pour arrêter des attaques, autrement il n’est qu’énergie et aura un très faible impact. On peut aussi donner un mouvement à cette énergie, par exemple en poussant la magie de notre corps vers le haut, il devient possible de s’alléger voir même de voler. Ainsi, en pensant à des caractéristiques précisent, on conduit la magie à avoir des effets. Cependant, dans son état primaire, la magie est facilement absorbée par un adversaire, et est incapable de manipuler le monde environnant.
Pour palier à ces manques, il faut donner un élément à la magie, et ensuite la matérialiser de façon appropriée. Pour donner un élément, il faut tout d’abord savoir en distinguer les sept différents, à travers divers entraînements. Ensuite, une fois qu’un individu a mémorisé un état, il peut à nouveau en imposant sa pensée, sa volonté, à l’énergie magique, changer l’état de celle-ci. Ce processus se fait naturellement pour les Cercles que l’on possède, mais demande une forte concentration et dépense d’énergie pour les autres. Une fois l’état de la magie changée, elle possède alors des caractéristiques particulières. Par exemple, de la magie sous l’état correspond au Cercle Ao (feu), est extrêmement efficace pour chauffer de la matière, et la contrôler dès qu’elle dépasse une certaine température. Le Cercle Etwa (eau) quant à lui est adapté à manipuler tout liquide, pour peu qu’il contienne de l’eau. Dans ces cas là, on a une réelle interaction avec le monde, et surtout la magie étant désormais quelque chose de physique (du gaz très chaud, de la roche, de l’eau, de la lumière…) peut désormais agir efficacement sur le réel, et en autre causer de sérieux dommage, ou encore les réparer.

Cependant, comme on peut se l’imaginer, contrôler le flux de magie en soi voir celui du monde extérieur, le canaliser, lui attribuer une forme, un ou plusieurs éléments et le caractérisé, tout cela en un très faible laps de temps demande une concentration extrême et un intense entraînement, et n’est pas particulièrement adapté pour le combat. C’est là qu’intervient la magie de mots, qui utilise la mémoire de cette dernière, qui possède de nombreux avantages et des inconvénients très occasionnels.
Mais qu’est ce que la mémoire de la magie ? C’est une trace laissée par l’utilisation d’un sort dans les particules de magie. Imaginons par exemple un sort de boule de feu, et toutes les étapes nécessaires à son lancement. On peut se le représenter sous la forme d’un train, dont la locomotive est la magie qui nous parcourt, le premier wagon sa canalisation, le deuxième sa forme, et les suivants ses éléments et caractéristiques. Considérons qu’à chaque forme, élément, type de canalisation et caractéristique correspond une forme de wagon différente. Que ce passe-t-il alors si on lance ou fait tomber ce train dans du sable (représentant les particules de magie) ?
Il va laisser une marque, marque correspondant aux différents wagons. Cette marque est seulement partielle, il n’est pas possible de faire une emprunte de toute la forme des wagons, des étapes du sort. Cependant, si on devait reconstruire les wagons, on pourrait utiliser cette emprunte comme un moule pour au moins en refaire une partie, et donc gagner du temps et de l’énergie. Et à mesure que le sort est utilisé, il laissera de plus en plus d’empruntes, permettant de le refaire intégralement sans avoir à l’imaginer en détail. C’est pour cette même raison que l’utilisation de la magie est de plus en plus aisée et accessible par tous, car les marques de base se forme à travers l’ensemble des particules de magie de Kalix.
Cependant, l’utilisation de ces moules est soumise à quelques contraintes. Toute d’abord, plus on se trouve loin des endroits où tel sort ou tel type de magie est utilisé, plus il est difficile d’utiliser ces moules. De plus, il faut aussi les retrouver dans la trame de magie, et les ressentir n’est pas une chose aisée. Heureusement pour ce dernier point une astuce a permis de contourner la difficulté : les mots.
En effet, les mots lors du lancement d’un sort se chargent en quelque sorte eux aussi de magie, et laissent donc leur marque. Ils peuvent donc, quand utilisés au bon moment, laisser une trace supplémentaire liée aux différents wagons, et donc aux différents moules. Ainsi, le fait de prononcer les mots lors du lancement du sort permet une fois qu’ils sont gravés dans la magie, de faire appel aisément aux différents moules, et permettent ainsi une utilisation plus simple, efficace et rapide de la magie.
Le langage des Atohs est donc logiquement le plus puissant pour l’utilisation de la magie, car il était universel lors de l’Harmonie, même s’il perd peu à peu en puissance depuis la Purge. Et pour donner un exemple d’un sort de boule de feu on va utiliser un langage humain.
Tout d’abord, il y a une étape indispensable, que les mots ne permettent pas d’éviter : savoir ressentir son flux de magie (certains mots permettent cependant de la modifier, le ralentir, l’accélérer ou même le stopper, mais ils sont dangereux et rarement utiles). Puis il s’agit de le canaliser à l’endroit voulu, soit à l’aide de mots, soit sans car cela est relativement aisé. Puis viennent la forme, les éléments et les caractéristiques : Boule de feu tournoyante ! (Pas besoin de décortiquer, c’est assez clair en soi).

Il faut aussi savoir qu’il n’y a pas que les mots et les sorts qui laissent des traces dans la magie. Tout peut y laisser une trace, comme par exemple la puissance d’un dragon, l’horreur d’un massacre…
Ainsi quand on lance un sort du type : Dragon de flamme incendiaire, en donnant une forme de dragon au sort, on lui donne aussi la puissance qui lui est associée.